Ce jour-là, il n’y avait personne au départ de la rando. Et pour cause: vent fort, visibilité réduite. Mais comme on avait envie de prendre l’air, nous avons continué (enfin, moi je voulais rentrer au bout de 25 minutes), sans jamais voir à plus de 20-30m. Et puis, une soudaine éclaircie nous a permis de confirmer que le couloir d’ascension était bien juste devant nous… Une aubaine. Le remontant en crampons, il a fallu résister au vent très violent qui nous a accueilli en haut. Impossible de tenir debout! C’est dire. Le sommet, tout plat, on a supposé y arriver en ne comptant que sur l’altimètre. Pour ce qui est du retour, c’est à la boussole que nous l’avons effectué. La visibilité tombant à seulement quelques mètres, et le vent effaçant nos maigres traces dans la neige. Et plus bas, au moment de rechausser les skis, nous n’avons malheureusement pas pu profiter pleinement de la poudreuse. Car skier avec un jour blanc, c’est comme avancer les yeux bandés sur un sol qui semble se mouvoir et se dérober en permanence. L’Horreur.
Soyez le premier à commenter