Une fois n’est pas coutume, nous gagnons le bas de la vallée d’Inclus, en Andorre. La neige y est abondante, le soleil aussi, les constructions superbes, mais… qu’est-ce qu’il y a comme monde!… “et vous quatre, vous allez où?”, “et bien à la cabane de si Siscaro… comme vous!”.
C’est sûr, nous n’y serons pas seuls. D’ailleurs, je passe sur les hordes de motoneige qui pourrissent tout. L’Andorre quoi.
Cela étant, nous déposons les affaires à la cabane, dans la partie avec cheminée et juste 3 bat-flancs pour nous… trois. Cool! Au moins nous y serons seuls. Ensuite, remontée vers le col de Joclar, avec vue sur le Rulhe, puis sur celui de Siscaro, avant de finir au sommet éponyme, où nous traçons dans la neige vierge. Un luxe! Enfin l’impression d’être un peu seuls!
retour à la cabane sur une neige mi molle mi dégeu, où nous retrouvons finalement 8 personnes pour la nuit. Qu’est ce que l’on sera bien tout seuls dans notre petite partie… Corvée de bois, tandis que les autres se pillent l’oignon, ne prenant pas la peine d’allumer leur poêle. Repas devant l’âtre, fumant comme un pompier. Décidément ces cheminées andorranes ne valent rien.
Le lendemain, levé avec le jour avant de monter par les vallons peu soutenus vers le pic de la Cabaneta. Large vue sur les montagnes d’Andorre, et de France (seuls avant d’être rejoints par 4 français ayant profité de notre trace). Descente par la face nord, moyennement terrible. Mais on savait. Récupération des affaires et ski en forêt jusqu’à l’interminable piste d’Inclès.
Non, vraiment, y’a trop d’andorrans (et d’espagnols, et de français, et de motoneige…) en Andorre.
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