Enfin de la neige! Et bien il ne m’a rien manqué. J’en ai eu pratiquement jusqu’aux genoux dès la cabane d’Auzout, que je ne prends même pas la peine d’aller ouvrir tant ça me coûte en énergie. Je m’élève droit dans la combe absolument vierge, jusqu’à ce que les isards perchés sur toutes les crêtes m’interpellent de leur souffle. Mais à quelques encablures, une autre bête à cornes… un bouquetin! Bien adaptée apparemment la bestiole. Je ne m’attarde pas et gagne au plus vite la crête, espérant y trouver une neige plus consistante et moins épaisse. Que nenni! J’enchaine les profonds pas… sur une crête qui n’en finit pas. Croyant arriver au sommet, qui depuis un moment semblait ne pas vouloir me laisser atteindre sa cime, je découvre le vrai sommet… très loin encore! Allez, on y retourne!
L’après-midi est bien entamée, les forces aussi, mais il faut bien rentrer. Je bascule donc sur le port de Salau avant de redescendre toute la vallée, dans une neige toujours aussi présente… Et comme la voiture est bien plus aval, j’entame le retour sur le bitume, qu’une voiture me fait à peine raccourcir en me prenant en stop.
10h05 après être parti, près de 2000m de denivelé dans les pattes, 23km et de la neige en veux-tu en voilà, je regagne la voiture. Ouf. Allez, un bon gros repas réparateur et au lit! (enfin presque)
Tant de neige et tu préfères brasser à pied et laisser les skis à la maison ?
A ski sur une belle taillante neigeuse… ça le fait pas bien!