Une fois n’est pas coutume, nous sommes partis nous aérer le temps d’un week-end prolongé vers le Nord, juste pour faire taire nos détracteurs, arguant que l’on passait toutes nos vacances en Grèce… De prime abord, l’Ecosse, fin octobre, ça fait pas rêver les foules. Et bien vous vous trompez !
Nous avons profité les deux tiers du temps d’une météo clémente, avec une lumière rasante des plus chaleureuses. Vu que l’on très haut en latitude, on a toujours l’impression que le soleil vient de se lever, ou va se coucher dans 5 min. Le dernier jour, nous avons pu apprécier une météo effectivement plus locale, avec un “frog” bien de chez eux, nous faisant enfin comprendre pourquoi les pâturages étaient encore aussi verts à pareille époque ! L’île d’Arran est considérée par toutes les brochures touristiques et tous les guides comme l’Ecosse en miniature. Je ne contredirai pas cela, vu que je ne connais pas le reste. Cela ressemblait pourtant bien à l’image que l’on pouvait s’en faire. J’ai résumé l’autre jour, en disant que c’était le Cantal au bord de la Mer, et la formule me plaît toujours 😉 ! 30 km du Nord au Sud, 80 km de circonférence, cela faisait bien suffisant pour 3 jours, et une conduite à gauche initiée pour la première fois à l’occasion. Il apparait que c’est encore plus flippant pour le passager à côté du chauffeur, qui appuie machinalement sur des pédales virtuelles à chaque virage…
Nous n’avons pas vraiment pu nous frotter aux sentiers de montagne, la grossesse de madame avançant à grands pas. Oui montagne, on peut parler de montagne, car le Goatfell culmine à 874 mètres. Vu que l’on part quasiment de zéro à chaque coup, les montagnes demandent un effort. La rando est très mise en avant là-bas, les panneaux nous indiquant bien le trajet. Les itinéraires sont cependant donnés en distance kilomètriques et non en temps de parcours, et ça fausse un peu les repère.
Le tourisme est là bas assez discret. Un camping ou deux, deux auberges de jeunesse. reste les hôtels, mais qui peuvent refroidir les plus routards d’entre nous. Nous avons choisi une ligne médiane, avec une nuit en auberge de jeunesse bien roots (non chauffée, 10°c au petoit jour à l’intérieur), et une nuit dans un hôtel très ancien avec une ambiance un peu prout prout et cosy. Le tourisme est d’ailleurs bien local. C’étaient également les vacances pour les Ecossais, et on venait là en famille.
Quelques coups de cœur : la plage de Lamlash et ses phoques, les jardins du château de Brodick. la route qui file au Nord vers Lochranza au milieu des landes, les pierres levées de Machrie Moor…
Il faudra y revenir, n’ayant gouté une seule fois à leur whisky local, terrorisé à l’idée de ne pas en percevoir les subtilités. Je m’y connais plus en “mousse” qu’en malt, et l’Arran locale “Dark” me laisse un très bon souvenir. Il pourrait qu’elle rend fou.
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