4 et 5 juillet : Hostal Perdido

Quand my friend Manu m’a proposé d’aller au Mont Perdu, j’ai dit ok mais à une condition : pas de nuit à Goritz, on bivouac au sommet. Vamos ! Départ du lac des Gloriettes samedi au petit matin à la fraiche parmi les brebis et les marmottes. On buissonne un peu mais on arrive sans encombre à Tuquerouye malgré une ampoule bien rouge qui a déjà valu une intervention “médicale”. La traversée du balcon de Pineta est de toute beauté avec une multitude de petites fleures qui poussent dans les moindres interstices. La cheminée franchie nous voici sur la glacier. Là on se dit que ça serait bien de divaguer davantage et de profiter du glacier tant qu’il est là. On le traverse donc dans toute sa largeur en visant un petit col à l’Est à proximité de l’épaule d’Esparrets. De là on bascule sur le flanc Est du massif. Y’a pas foule, c’est peu de le dire. On contourne un éperon pour accéder au vallon du cuello de Monte Perdido bien enneigé sans trop savoir où ça va nous mener. Finalement, du cuello, le Mont Perdu se montre enfin. Il ne nous reste plus qu’à prendre pieds sur sa vaste crête Est qui nous amène tranquillement jusqu’au sommet quelques 11h00 après le départ. On a vraiment divagué !

Bivouac magique en compagnie de 5 espagnols. Coucher du soleil sur le Vignemale, Saint Emilion et foie gras. Le lendemain, retour tranquille par la voie normal. On est content de descendre les pentes du col du Cylindre plutôt que d’avoir eu à les monter. Ca croule de partout. La suite est une longue descente sous la chaleur à la recherche de l’ombre pour les pauses. J’ai deux trous dans les talons, je finirai la rando en chaussettes…