7 & 8 mars : Campana de Trop Tout et Pene Arrouy

Pour la venue en nos terres pyrénéennes de mon ami Thomassoud le Pachtoune, j’avais préparé un petit cocktail bigourdan. Après une journée passée sur les pentes du pic du Midi, nous rejoignons en fin de journée la brèche du Contadé depuis les 4 Thermes pour rejoindre par une sinueuse gravitation le refuge de Campana de Cloutou. Horreur ! C’était la Chine ! Certes je n’imaginais pas y être seul mais là… 42 quidams pour un refuge qui n’offre que 25 places et pas de gardien pour réguler. Ce fut une soirée très testostéronique avec de vives tensions entre certains mâles… Du grand spectacle ! La suite ne se raconte pas…

Au matin nous quittons ce joyeux navire pour nous diriger, enfin seul, vers la Pene Arrouy que nous abordons pas sa face ouest, bien gelée. Du sommet, la face Nord nous apparait bien plus alléchante avec sa neige vierge et encore poudreuse. Une désescalade de l’arrête Est nous permet de rejoindre le haut d’un petit couloir bien dru qui nos ouvrira les portes d’un vaste vallon bien ouaté et de pentes plus intéressantes que l’itinéraire classique, un peu trop sinueux à notre gout. C’est là que Thomas choisi de planter sa planche dans un vieux bloc de neige et d’y laisser sa cheville. Fière guerrier, il ne voudra pas que j’appelle l’hélico et finira de descendre (600 m de dénivelée quand même) en raquettes puis à pieds. Le verdict du centre médical de La Mongie est sans appel : entorse, double rupture ligamentaire dont une avec arrachement osseux. Pas glop, pas glop. Un week end dont il se rappellera.

5 Comments

  1. cyril
    11 mars 2015

    Au moins, vous n’avez pas eu froid au refuge!
    Sinon, va en 09, y’a personne!

  2. Laurent
    11 mars 2015

    Ces afghans, sortis de leur Hindou Kouch, ce sont des buses !

  3. Olivier
    12 mars 2015

    Non on a pas eu froid. Il a même fallu défendre son intégrité…

  4. Sylvain
    19 mars 2015

    Tiens c’est rigolo un copain du boulot qui est au CAF était justement ce WE là au refuge. Il m’a dit qu’il avait eu le malheur de virer un sac sur un matelas et c’est là que ça a commencé à sentir le musc!

  5. Olivier
    19 mars 2015

    Si encore ça n’avait senti que le musc… C’était sans compter les (multiples) odeurs de chaussettes et… de vomi au petit matin. La classe, le CAF !!

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