Je pars de chez moi, il pleut d’une pluie généreuse comme il n’en existe qu’en Ariège. Au passage du col de Port, la température aidant, ce sont des flocons obèses qui virevoltent. Le chasse neige n’est pas passé, le bitume est blanc. De l’autre côté du port, temps identique… Ca promet. Nous filons sur Ax, les optimistes diront « ça s’éclaicit ». Queudale. Juste qu’il ne pleut plus. On part avec une visibilité de 100m. 20 minutes après, elle tombe à 25m grand maximum. Je sors la boussole et en avant l’azimut. Au bout de 1h20 à tout juste voir le bout des spatules (non, je ne suis pas de Marseille) tout en se faisant ventiler comme dans un sèche linge, grand bleu. Incroyable ! Plus un nuage. Pffff, tout envolé. Tout disparu. 10 min encore d’ascension et nous voilà au sommet. Impossible d’y tenir tant le vent est fort et la température basse. Nous creusons une vire à l’abri, passons 20 min à profiter de la vue. Et puis, retour des nuages qui ne quittent plus le sommet. Nous filons vers le bas toujours autant bousculés et congelés. Promenade à travers les sapins givrés et retour paisible à la voiture sous le soleil tandis que les cimes persistent à accrocher les nuages.
Une histoire de FOU
Tu fera attention cyril, mais j’ai remarqué que depuis un moment, il y a souvent un chien qui te suit lors de tes balades!
excellente observation!
oui c’est qui ce chien en fait ?
Ce chien, c’est Eos. rien à voir avec une qcq pub pour du matos photo japonais.