Étape 41 : Refuge des Cortalets – Prades
– 27 aout 2012 –
Bon ok, ce n’est plus trop de saison, mais l’un de vous m’a fait remarqué qu’il manquait un article pour conclure cette série. Qu’à cela ne tienne, ce que le peuple veut…
Ce fût une dernière journée de marche assez courte. Nous avions un impératif pour rallier la gare de Prades où nous devions prendre un train pour retrouver les filles à Perpignan. Thomas Dulac nous propose de descendre avec l’un de ces 4×4, mais bon finir par un bon sentier était une idée qui nous plaisait plus. Nous descendons donc à pied avec nos compagnons, mais pas pour longtemps. Ils doivent filer vers Amélie-les-Bains et nous vers Prades. C’est donc non sans tristesse que nous nous séparons, sur le parking du Ras des Cortalets. Il ne reste plus que quelques jours à Melchior et Axel pour atteindre Banyuls leur but final, et ils y arriveront aisément. Nous avons passé un super moment en leur compagnie en tout cas. A renouveler !
Nous continuons plein Nord sur le GR 83, un sentier transfrontalier. Le but est simple : descendre ! Et même dévaler, comme l’isard que nous surprenons dans la forêt. Le sentier en balcon est magnifique. La tête tourne souvent à droite, vers la mer qui miroite. Les sacs sont désormais plus légers et nous filons fissa. Après le Roc Mosquit, l’ambiance change. Le soleil est caché, et nous nous enfonçons dans une forêt lugubre, avec de hauts sapins, du lichen qui pend, et où la lumière a du mal a percé. Pas de bruit, nous sommes seuls, un endroit figé dans le temps, et déconnecté.
Mais le paysage change à nouveau avec une ambiance qui est là plus méditerranéenne et plus ouverte. Nous nous rapprochons inexorablement de Prades. Nous commençons à bien regarder la montre pour savoir quel train nous allons prendre. A Taurinya, pas de service de bus, nous filons donc par le même GR pour tenter d’attraper notre train. Ça va être juste. A l’abbaye de Saint-Michel de Cuxa, nous ne prenons guerre le temps de nous arrêter. L’allure est très rapide. Nous oscillons entre l’idée que ce sera juste pour le train, ou que ce n’est plus la peine de se presser. Le GPS nous fait miroiter la carotte. Allez on avance !
Finalement nous arrivons à temps, 2min avant l’arrivée du train, le temps pour nous de prendre des billets. Nous retrouvons la famille à Perpignan, et les retrouvailles font tout de même chaud au cœur. Le retour comme l’aller se fera par le train, prévoyant de nouveaux projets : “Et l’été prochain on fait quoi ?”
L’année prochaine?
je suis sur que vous débordez d’idées.