Nous devions être 13 et puis petit à petit les uns sont malades les autres pas en forme et je ne sais encore pour quelles autres raisons mais c’est à 9 que nous avons réalisé cette sortie. Mickey, Sarah, Lucile, Telma, Jean Marc, Nadine, Baptiste, Lesya et moi.
Nous sommes allés au pied du si pittoresque Mont de Bugarach dans l’Aude. Compter 2 bonnes heures pour y aller. Malheureusement nous ne sommes pas seuls au départ de Toulouse, et donc après avoir consulté bison très très futé, être passé par des routes improbables nous voilà arrivés quasi synchro avec Mickey. L’entrée de la propriété se fait par un grand portail coulissant assez austère. C’est un domaine de 300 ha qui est totalement clôturé pour y garder tout en tas d’animaux sauvages (daim, cerf, mouflons et des sangliers…). Nous allons loger dans un chalet en bois façon cabane de berger Ariégeois située en bordure d’un lac. Bon pour un WE ça ira. Par contre ce qui surprend de suite c’est le nombre de sangliers pas très sauvages en fait, tout autour de notre Chalet.
L’après-midi nous allons nous balader vers l’Hermitage des gorges de Galamus. C’est assez pittoresque, le coin vaut le détour. Il y a une route unique creusée dans les flans de la montagne passant dans la montagne par moment, puis en balcon permettant d’apprécier la vue dans les gorges. Pour notre part, nous partons par le sentier descendant à l’Hermitage. Nous finissons notre balade en bas, dans les gorges, pour un bain dans de l’eau très fraiche de l’Agly. Seuls les plus téméraires iront faire un plouf. Le soir repas à la cabane toujours sous l’œil de nos amis les sangliers.
Le lendemain, le but est de monter sur le plus haut sommet de la région et aussi un lieu hautement symbolique pour certains, le Pech de Bugarach. Pas mal de légendes accompagnent ce sommet. Nous partons du col du Linas sous un ciel brumeux pour environ 600m de dénivelé. C’est une balade qui ne laisse pas le temps de souffler car il monte constamment. Il ne fait pas chaud au contraire, et une petite bruine nous suit durant toute la montée. Nous arrivons au sommet, fouettés par le vent et la bruine. Pas le plus agréable pour manger. Pas de vue non plus et c’est bien dommage, car de là, je pense qu’il est possible d’avoir une vue à 360°. Tant pis ce sera pour la prochaine fois. Nous redescendons à un petit col sous le sommet pour manger à l’abri dans les buis. Le ciel se dégage enfin lors de la descente nous permettant d’apercevoir les environs. De retour nous allons prendre une bière de circonstance à Cubières sur Cinoble. De retour à la notre gîte, le propriétaire propose à certains d’aller faire le tour de la propriété en 4×4 et d’aller nourrir les animaux. C’est durant cette tournée que certains d’entre nous comprennent un peu mieux que les sangliers sont devenus très (trop) nombreux et que dès qu’il s’agit de manger, l’animal retrouve vite ses instincts primaires. En gros ils n’ont plus vraiment peur des hommes et Baptiste fait les frais d’un gros mâle qui le pousse d’un bon coup de tête. Tout le monde se pose pas mal de questions lorsque le responsable explique que la surpopulation des sangliers entraine une certaine nervosité entre eux surtout lorsqu’il s’agit de nourriture. En gros ils ont la dale et ils boufferaient n’importe quoi ! De retour au chalet nous faisons désormais bien attention à ne pas laisser Baptiste seul et à bien fermer la porte de la petite clôture autour du chalet.
Le lendemain, nous nous préparons lorsque nous assistons à une scène des plus morbides. Les cris de certains sangliers nous font tourner la tête pour s’apercevoir qu’ils viennent de tuer un jeune faon, très certainement né dans la nuit. Le pauvre n’a pas réussi à échapper à la meute des sangliers affamés. Il s’est donc fait embroché sous nous yeux, tué et bouffé sous nos yeux aussi. Sympa d’assister un cette curée juste après le petit déj’ ! Jean Marc a bien tenté de sauver le jeune animal, en vain… On se pose même la question pour nous, du coup. On n’est finalement pas très sûr de faire le poids face à un sanglier bien déterminé, qui puis est lorsqu’ils sont nombreux. Nous repartons donc de ce lieu un peu spécial, et allons nous baigner dans les nombreuses vasques d’eau claire de l’Agly.
On ne vous a pas servi de daube de sanglier au repas? Histoire de diminuer la population.
Sinon, on dirait qu’il y avait un petit air au sommet. A moins que ce ne soient les ondes de Bugarach qui agitent les longs cheveux.
Ca avait l’air spécial comme lieu. Après voir les daims gambader dans ce paysage, sympa aussi
Hé oui, une petite battue pour diminuer le nombre de sangliers ……