… en téléphérique. Mais j’étais obligé! C’était pour le boulot, alors je n’ai pas pu refuser.
Et bien le pic est un véritable vaisseau, avec des dédales impressionnants (3km de couloirs au total!); et évidemment, des coupoles, des télescopes, des lunettes et une quantité phénoménale d’appareils scientifiques.
Le top, prendre son petit déjeuner devant la vitre panoramique au-dessus de l’abîme, les montagnes fraichement enneigées par la dégradation de la veille (neige fraiche à 1800m!). Par contre, température très froide la nuit (c’est mieux pour observer les étoiles), de l’ordre de -10° auxquels il faut rajouter le vent.
Mais au final, de beaux spectacles.
et pendant ce temps-là, pas de cours de math pour nos adorables collégiens, bref tout le monde est content !
En 1890, quand Brulle parvint à gravir le Doigt à Gavarnie (pendant que son guide dormait au pied), Russell chantonnait en le voyant :
Il a monté le doigt de la Fausse-Brèche ! Il a monté le doigt de la Fausse-Brèche !
Pour cet ascension remarquable, à 130 ans d’écart, soyons aussi russellien à notre tour :
Il est monté en téléphérique ! Il est monté en téléphérique !
MDR