Pic de Soubirou

Samedi la tempête de soleil commence, la sortie s’annonce grandiose et nous avons décidé de passer la nuit à la cabane d’ardio, tout comme l’indique Laurent dans “L’ariège en raquettes”. Nous nous préparons au départ lorsqu’une voiture passe sur la piste forerestière en contre haut (bizarre dans ce secteur perdu). Notre marche débute et nous trouvons rapidement la voiture aperçue tout à l’heure, garée sur le bord de la piste. Nous devinons bien vite que 2 personnes nous précèdent. Nous qui pensions être seuls à la cabane, c’est raté!

Le début de l’itinéraire commence par une longue montée raide en forêt, où la neige est complètement absente. Arrivés à une clairière, nous décidons de manger. Nous repartons avant que la sieste ne nous gagne pour de bon, tellement bien installés en plein soleil. A la sortie du bois la pente s’adoucie et nous débouchons dans un vaste plateau valloné où nous trouvons un peu de neige. Nous continuons jusqu’à la cabane, où finalement nos prédécesseurs n’ont pas l’intention de passer la nuit car nous les apercevons sur les crêtes au dessus du col. Cool nous investissons donc la cabane, puis après le thé nous partons pour la corvée de bois. Laurent indique dans son livre qu’il faut “descendre un peu pour ramasser du bois…” moi je dirais beaucoup! Et c’est après une bonne suée que nous rapportons nos précieuses branches à la cabane. La suite c’est apéro, bonne flambée et  saucisse de Toulouse grillée à la cheminée. Nous voilà prêts pour une bonne nuit.

Après une bonne nuit de sommeil et l’oubli du reveil nous voilà partis à 9h30, direction: le Soubirou. On se déleste de quelques affaires sur l’arête, puis objectif le pic… Le Valier tient une place majeure dans un panaroma grandiose. On se relaie pour la trace dans une neige tantôt poudreuse et légère tantôt dure. Nous arrivons au pic de la Tèse, puis partons pour le Soubirou. Là un panorama à 360° (voire 380° hein Antoine!), du Valier à Golfech c’est pour dire! On casse la croûte au pic de la Tèse où nous sommes en T-shirt en plein mois de février, et tout autour de nous force est de constater, que les sommets sont bien secs! En effet c’est plutôt un enneigement de printemps auquel nous avons eu droit ce WE.

Pour la suite, c’est pas bien difficile nous prenons à toutes crêtes en direction du Nord et c’est parti jusqu’au Col de la serre du Cot via un petit crochet par la cabane du Tuc (mauvais état juste un abri). Enfin nous prenons le GR10 et nous nous laissons glisser dans la forêt de hêtres jusqu’à la voiture.

C’est les muscles un peu douloureux mais la banane sur le visage que nous terminons ce WE cinq étoiles!

Sylvain.