Après avoir passé la matinée au milieux des vautours de Roldan, nous reprenons la route pour rejoindre le petit village de Nocito. Alors que la chaleur est accablante, nous remontons tranquillement un petit canyon ombragé, bien au frais. Ce n’est que vers 20h que nous gagnons la cime du Tozal de Guara, baigné de lumières divines. Par contre, le vent, lui, est terrible. La tente ne sera vraiment pas du luxe ce soir…
Après une nuit, type sèche linge (enfin, je dis ça, moi j’ai rien entendu – grand sommeil au plus près des dieux), nous patientons afin d’admirer l’astre du jour s’éveiller à son tour. Le retour, lui, sera long, très long. Comme l’aller d’ailleurs. Qu’est-ce qu’il est bon ce sommet. Mais quelle beauté. Un savant mélange de pierres dans des tons ocres ou blancs, une végétation se parant de multitudes de verts…
Vous avez eu de la chance de trouver de l’eau car c’est tellement sec et pauvre ce coin qu’ils n’ont même pas d’eau !
oh oui. J’imagine qu’en été c’est le désert!